Chapitre 1 : Bienvenu dans mon monde.Il est 7heures du matin, je décide enfin de me lever, sinon je vais devoir passé un sale quart d’heure.
Une fois debout, je file dans la salle de bain et me prépare un bain brûlant. Une fois dévêtue, je vois mon corps mutilé par les bons soins de mon père. Pour les corrections, il préfère de loin les méthodes moldues, elles laissent plus de traces qu’un simple doloris. Sortant de mes pensées, j’entre dans mon bain bouillant, mais je n’y resterai pas longtemps.
Même pas une demie heure plus tard, je sorts de ma salle de bain et j’entre dans mon dressing. Je choisis une robe anis ainsi qu’une robe de sorcier assortie.
Je sorts ensuite de ma chambre, direction la salle à manger. J’ai envi de parler à ma mère, cela fait si longtemps que nous n’avons pas parlée toutes deux.
Mais en arrivant en bas de l’escalier principal, je vois plusieurs sorciers habillés de blanc affairés autour d’une personne à terre. La gorge serrée, je m’approche doucement, de peur de ce que vais découvrir, et je vois enfin la personne à terre. Et ce n’est autre que ma mère. Elle est entourée de médicomages.
A coté, je vois mon père, un masque triste sur le visage alors que ses yeux semblent jubiler de plaisir.
Puis son regard se lève vers moi une fraction de seconde avant de retomber sur le corps de ma mère.
Ensuite, un médicomage se lève, le regard grave dardé sur mon père puis sur moi. Il murmure ensuite quelque chose à mon père, que je compris, malgré le fait qu’il ait parlé à voix basse. Des larmes me montent aux yeux.
Plus jamais le doux mais triste regard de ma mère ne se posera sur moi ; je n’entendrais plus sa voix. Je ne la verrai plus. Pour la simple raison qu’elle n’est plus de ce monde.
5 minutes plus tard, un autre groupe de sorciers entre dans le manoir, guidés par un médicomage. Et ils emportèrent le corps sans vie de ma mère. Je retiens tant bien que mal mes larmes. Elles pourrons coulées quand je serais seule, mais pas maintenant. Sinon, je risquerais une nouvelle correction de la part de mon père.
Une fois les intrus partis, mon père me regarde et m’instruit que si je ne lui obéissais pas, j’aurais droit au même sort.
Puis il sort du manoir et transplane, sûrement chez la face de serpent, me laissant seule. Une fois sure qu’il était bel est bien parti, une larme roule sur ma joue, qui ouvre le bal, et mes joue son inondées de larmes. Je ne peux plus les arrêtée, je n’en ai pas la force.
Plusieurs heures plus tard, dans les environs de 17heures, j’entends mon père rentrer. Il pénètre dans le salon et me dit d’une voix dénue de tous sentiments :
« Pansy, vu les circonstances, je ne serai pas présente au manoir pendant un certain temps. Mais Lucius Malfoy a eut la bonté de me proposer de t’héberger chez lui pour le reste des vacances scolaires. Si j’entends que tu as fais le moindre écart, je viendrais personnellement te rendre une petite visite, et tu aura droit au même traitement de faveur que ta mère. »
Il fini sa phrase avec un rictus et un regard noir. Je ne peux que me plier à sa décision. Et au moins je serai tranquille jusqu’aux prochaines vacances.
« Bien père »
Sur ces mots, je déguerpis rapidement dans la sécurité de ma chambre. Puis je fais ma valise. Je passe le temps en lisant et me prive de dîner, pas vraiment envi de dîner en tête à tête avec mon bourreau. Puis je me couche.
Le lendemain, mon père est entré en furie dans ma chambre pendant que je me coiffe. Je le regarde apeurée, je suis en retard, voila la raison de sa colère. Il me lance plusieurs doloris en me sermonnant puis il sort de ma chambre.
Je me relève quelques minutes plus tard, le corps endoloris. Je fini rapidement de me coiffée, puis me précipite dans le hall. Mes affaires ont déjà été emmenées chez les Malfoy.
Mon père est furieux contre moi car je ne suis pas allé suffisamment vite pour lui.
Il m’attrape sans ménagement par le bras et nous transplanons au manoir Malfoy.
J’entre dans la propriété à la suite de mon père. Mon bras me fait mal, mais la douleur se ravive maintenant que mon père enserre à nouveau mon bras endoloris. J’ai envi de le faire lâcher mon bras, mais je n’aurai que plus mal.
La porte de la demeure s’ouvre et nous voyons Narcissa Malfoy.
Mon père entre puis je le suis timidement. Il s’entretient quelques minutes avec la maîtresse de maison puis me laisse ici, sans aucun regard, avec Mme Malfoy.
Une fois mon père partit, je ne peux retenir un soupir de soulagement, de liberté.
Depuis que mon père a découvert que j’ai la même « anormalité » que ma défunte mère, il a commencé à me battre et à abuser de moi. Personne d’autre n’est au courant de cela, car je peux transformer cette différence en quelque chose de moins visible.
Mais le soupir que je n’avais pas pu retenir un peu plus tôt n’est sûrement pas passé inaperçu aux yeux de l’occupante de la maison.
Mais elle ne dit rien et me fait signe de la suivre. En passant par un couloir donnant sur l’extérieur, je vois Drago et Blaise dans la piscine.
« Tu pourra les rejoindre dès que je t’aurais montré tes appartements pour les quelques semaines à venir, m’instruit Narcissa »
« Bien madame, remercie ai-je »
Nous somme enfin devant la porte de mes appartements et Mme Malfoy m’expliqua que les appartements de Drago et Blaise, qui loge également de la même façon que moi chez les Malfoy, sont à côté des miens. Puis elle me laisse en compagnie d’un elfe de maison :
« Bonjour madame, je suis Skwiki, votre elfe de maison durant votre séjour maîtresse. »
J’hoche la tête puis entreprend de visiter mes appartements qui contient une chambre - avec un lit à baldaquins couleurs rouge foncé tirant sur le noir et la tapisserie de la chambre assortie -, un salon aux tons violets, et une salle de bain toute en marbre blanc et des robinets, clenches, … en argent. Je mets fin à mon observation et enfile mon maillot de bain deux pièces noir. Je me démaquille rapidement, m’accroche mon paréo noir autour de la taille, chausse mes claquettes, saisie une serviette de plage et me précipite en dehors du manoir.
Mais, en chemin, je passe devant un miroir, et aperçois à ma grande horreur que mes cicatrices sont très visibles, ainsi que mes bleus.
Tant pis, je vais quand même à la piscine, j’ai un grand besoin de me changer les idées.
Une fois dehors, Drago et Blaise me font signe. J’avance vers eu. Je n’arrive plus à sourire depuis hier… J’espère cependant qu’ils ne vont pas remarquer mes blessures.
Manque de chance, les deux garçons semblent les avoirs remarqués.
Maintenant, je suis devant eux, ils voient encore mieux mes blessures.
« Pansy ? Que t’es t-il arrivé, s’inquiéta Blaise
Je… »
Je ne sais pas quoi leurs répondre, sinon mon père va me tuer.
« Pan’ ? Répond nous s’il te plait ou je te force d’avaler le sérum de vérité. »
Je regarde Drago qui vient juste de parler. Je sais très bien qu’il en est capable alors je me lance. Après tout, Blaise et Drago sont mes meilleurs amis.
« C’est… Mon père, répondis-je difficilement »
Drago et Blaise donnent l’air d’être interloqués, je les comprends bien. Puis Drago continua :
« Que t’a-t-il fait Pansy ? Demande difficilement Drago »
Je le regarde, effrayée.
« Il… il me… bat et abuse de moi, dis-je craintivement de peur de voir mon père apparaître d’un seul coup. »
Les deux garçons me regardent avec une colère sourde à l’égard de mon père puis ils me consolent et Blaise me pose une question :
« Ta mère est au courant ? »
Je le regarde, la déchirure de mon cœur s’ouvre encore un peux plus, et mes larmes coulent à nouveaux sur mes joues.
« Elle… elle est… morte…hier, dis-je entre deux sanglot »
Les yeux de mes deux amis s’ouvrent d’étonnement. Ils ne se seraient jamais attendus à cela.
Je les regarde, en larme puis murmure
« Bienvenu dans mon monde »
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En espérant que ça vous plaise